Au-delà de l’aspect rééducatif et psychomoteur, le sport constitue un véritable vecteur d’égalité sociale. La pratique du sport pour les personnes en situation de handicap remonte au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Le handicap conduit en général vers une limitation de la participation sociale. La pratique du sport permet le dépassement et la valorisation de l’individu vers une socialisation du corps et augmente l’estime de soi. Pratiqué en milieu ordinaire le sport permet la participation sociale. Mais il est aussi nécessaire selon certaines situations et contextes de pratiquer le sport en milieu spécialisé (adapté). Car en effet, d’une certaine manière la projection en permanence vers un idéal d’assimilation en milieu ordinaire peut aussi avoir des répercussions dans le processus d’intégration sociale.

La danse fait partie des sports intéressants pour les personnes en situation de handicap. C’est vers les années 80 que la danse intégrée apparait. Cette pratique vise à ouvrir la danse à tous. Cela a permis aux personnes en situation de handicap de recevoir les mêmes apprentissages de danse contemporaine que les autres personnes. La danse permet de prendre conscience du corps. La danse aide aussi à appréhender l’espace et à mieux s’y repérer, sans angoisse dont souffrent les personnes en situation de handicap.

Au foyer Isambert Sagesse, les résidents bénéficient de plusieurs activités sportives selon leur handicap : la marche nordique chaque mois, Gymn douce chaque semaine. De temps en temps certains résidents ont aussi la possibilité d’assister aux compétitions sportives comme récemment le match de basket au Palais des Sports d’Orléans…